mardi 10 juin 2008

Conquering heroine



Avertissements (et aspects légaux): Non, ça ne parle pas de quelqu'un qui veut arrêter la drogue. Bien que j'aurais aimé pouvoir dire que Xena et Gabby nous appartiennent, ce n’est pas vrai. Ils appartiennent à MCA / Universal.
Mais cette histoire est la nôtre et la nôtre seule. Il y a beaucoup de violence mais pas trop graphique. Alt sexe! Si vous êtes trop jeune, ne lisez pas plus loin. Si vous habitez un endroit où cela peut ne pas être kasher, ne lisez pas plus loin. Toutefois, si vous êtes ouvert d'esprit, assez vieux et vivant dans un quartier progressif. . .Profitez-en!
Rien de poétique ne nous appartient, mais appartient à un auteur inconnu.
Merci à Kamouraskan, Jlynn, Marie et le cercle des bardes de la version bêta.
Envoyer un email à l'auteur ou à CNWinters@hotmail.com MurphyCG881@aol.com


Je roulai sur le côté pour serrer ma barde dans mes bras, mais je ne trouvai que du vide. Etant généralement la première levée, je me demandai à haute voix où elle pouvait bien être.

"Gabrielle?" J'ai appelé. Pas de réponse. Jetant les couvertures, je suis allée jeter un oeil au bord de l'eau, mais elle n’y était pas non plus."Gabrielle?" Ai-je répété, une certaine irritation dans la voix.

Où diable est-elle? Une lumière bleue flasha derrière moi, se reflétant dans l'eau. Je sentis la puanteur d’Arès et je me suis retournée pour le voir. Mais il n’y avait personne pour la deuxième fois de la journée.
"Ares!" criais-je. "Je sais que tu es là. Montre-toi!"

Il est apparu avec son sourire malicieux qui m’avait toujours donné envie de vomir. Je savais qu'il était là pour une raison précise. «Tu m’as sonné?" dit-il, les bras repliés sur sa poitrine.
«Où est Gabrielle?" et je m’approchai en trois enjambées jusqu’à me trouver nez à nez avec lui.

"Pourquoi? de quoi parles-tu?" il avait son air supérieur.
«Tu sais très bien de quoi je parle. Que fais-tu ici?"

Ares se tut un instant, comme s'il se demandait s'il devait me le dire. Ca ne me dérangeait pas, je savais lire dans son regard sombre. Il n'avait jamais su se taire quand il s’agissait d’arnaquer quelqu’un- son ego et sa fierté l’avaient toujours trahi. Je savais que c'était juste une question de temps avant qu'il n’avoue.

«Tu es toujours si prompte à m’accuser Xena", a-t-il souri.
«Tu es toujours si prompt à me causer du tort,« je lui fit remarquer.
«Alors, quel est ton nouveau projet? Un jeu de cache cache avec la barde? Ou peut-être veux-tu encore tester les compétences guerrières de Gabrielle?"
Il n'allait pas s'en tirer si facilement.

"C'est ce que j'ai toujours aimé chez toi Xena. Si attentive et concentrée."
"Réponds, Ares!" Je criais. Cet affrontement commençait à me fatiguer.
«D’accord, d’accord" il céda. Il s'est rendu compte qu'il était allé trop loin.

"Elle n'est pas là. Disons que je lui a donnée une« nouvelle vie, ou plus précisément,« ta vie '. "
"Que veux-tu dire, Ares?". Je voyais où il voulait en venir mais malgré mes craintes je devais savoir.
"C’est une sacrée combattante, ta barde. Et j’ai peut-être perdu mon énergie avec la mauvaise guerrière.

Mystères. Il faisait des mystères. Tout à coup, je réalisais pourquoi Gabrielle détestait tellement quand je le faisais.
"Qu’est-ce que ça veut dire Ares? Qu’as-tu fais à Gabrielle?"
"Ma princesse, tu t’es levée du pied gauche ce matin?" Je me suis redressée pour le frapper, mais il a levé ses bras. "Bon, attends. Elle va bien. Elle est en sécurité, dans une autre réalité. Je pourrais t’envoyer là-bas, mais tu dois comprendre quelque chose... Elle n'est pas la barde que tu connais."
"Ce qui veut dire?"
"Elle n'a pas quitté la ferme familiale pour suivre la princesse guerrière. En fait, elle n'a jamais entendu parlé de toi. Dans son nouveau monde, personne ne te connait. Elle a quitté la maison après qu’un chef de guerre a incendié son village - assassiné sa famille, violé et tué sa soeur. Elle n'est pas la même femme Xena. "
"salaud!" Je crachai.
"Elle n'est pas la même femme Xena… Elle est bien mieux, plus forte, plus meurtrière, plus concentrée. À l'heure actuelle, elle contrôle l'ensemble de la Grèce et elle est maintenant en guerre contre les Romains - pour gagner. Elle est sur le point de s'engager dans sa dernière grande bataille contre César. Si Elle gagne, Rome tombera bientôt. Tout comme l'Égypte l’a fait. Tout comme la Gaule. Tout comme la Britannie, et même les pays scandinaves. Elle a le monde à ses pieds, Xena... Elle est ma reine guerrière ".

Ares n’a pas vu venir le coup de poing qui fit partir sa tête en arrière.
"Fils de pute!"

Je devais faire quelque chose. Si Ares avait créé ce monde, il devait être possible de l’anéantir, j'en étais sûre. Mais je savais que je ne pouvais pas faire ça d’ici, dans cette réalité.

"Envoie-moi près d’elle,« lui dis-je.
Ares rit. "Pourquoi? Elle ne te connait pas. Elle te tuera dès que tu essaieras de t‘immiscer dans sa vie. Que vas-tu faire?"
"Je verrai quand j’y serai. Il suffit de m’y envoyer, après tout, tu ne penses pas que ça pourrait être intéressant? Ta princesse guerrière se battant contre ta reine guerrière?"
Ares se mordit la joue en réfléchissant. "Ca serait fascinant, je dois l’avouer. Mais si elle te tue là-bas, tu seras aussi morte ici. Je t’aurais prévenu", la taquina-t-il.
"Je prends le risque »
En tenant la main d'Ares, je me suis sentie transformée, aspireé dans une autre dimension.

J’atterris sur le sol dans un bruit sourd et douloureux, près de ce qui ressemblait à Athènes. Ce n'était pas l’endroit bruyant et agité que je connaissais. Gabrielle aimait me traîner ici, pour faire les marchés et admirer les performances des autres bardes. Je pris la route vers la ville en sentant l'obscurité suinter de cet endroit effrayant. Je me rappelais Iolaus parlant du temps passé avec moi quand j’étais conquérante et ça me fit frissonner.

Athènes était connu pour être un endroit où un voyageur pouvait aller et venir librement, mais à présent il y avait un mur d'enceinte avec un énorme portail surveillé. J'ai fait la queue derrière une foule de gens, entre des guerriers et ce qui ressemblait être des agriculteurs.

"Halte!" Je regardai la main posée sur mon épaule puis le garde; cette main ne tarderait pas à être brisée...
"Ou sont tes papiers, guerrier?" Je levais un sourcil et me grattais le menton.
"Papiers?" Pas besoin de lui expliquer maintenant.
«Es-tu sourde ou muette, guerrier?" Il demanda. J'ai juste souri.
"Les papiers pour la compétition de la conquérante." Il a continué comme je me taisais. Intéressant, me dis-je.
"Les guerriers ne sont autorisés dans la ville que par invitation du Seigneur Conquérant.
" Ca pourrait être un moyen de me rapprocher de Gabrielle...
"Je n'ai pas besoin de papiers." Je fis un large sourire. "Laisse-moi te faire une démonstration."

Toujours souriante, je frappai le garde pour lui faire mon point de pression.
«Je viens de couper le flux de sang vers ton cerveau, tu as trente secondes pour vivre. Quelle est cette compétition?" le sang coulait de son nez.
"C'est un concours pour trouver les meilleurs guerriers qui formeront sa garde royale", souffla-t-il. «Elle va se battre contre Rome et a besoin des meilleurs."
Deux coups rapides, et il retomba, aspirant le plus d’air possible.
"Dis à la Conquérante de ne pas chercher plus loin." Je sortis mon épée et fis quelques mouvements pour l’impressionner avec ma dextérité; je fis tournoyer ma lame si vite que le garde semblait nauséeux rien qu’en la regardant.
"Je suis la meilleure." Déclarai-je en toute confiance et je souris devant la bouche ouverte du garde.
"Pourquoi ne pas lui dire toi-même, guerrier?"

Une voix derrière moi. Je me retournai pour voir ma barde, mais ce que je vis me glaça le sang. Gabrielle en armure et cuirs avec un regard très impressionnant, une épée sanglée dans son dos. Mon coeur s’arrêta en apercevant les cicatrices sur son corps, et son visage statuesque avec ce regard glacial. Est-ce que je ressemblais à ça il n'y avait pas si longtemps?
Ce dont je me souvins ensuite fut la douleur sur mon visage avant que tout ne devienne noir.

****

Je me réveillai, éclaboussée par de l’eau froide sur mon visage.

"Debout, debout Xena." Je n'avais vraiment pas envie d’entendre cette voix. Je levai la tête pour voir Ares me sourire avec un air narquois. Ma tête pesait une tonne et j'étais enchaînée à un mur.
"Xena, Xena." Il arpentait la pièce en secouant la tête. "Que penses-tu de ma Conquérante?" Il semblait très fier de lui. "La tête que tu as fait quand tu as vu Gabrielle n'a pas de prix." Il eut un rire menaçant. "Tu n’as encore rien vu." Et il disparut.

Je ne pouvais pas perdre mon temps avec Ares. Il avait cependant raison. Je lui devais bien ça. Quand je m’étais retournée et avais croisé les yeux de Gabrielle, mon coeur s’était arrêté. Ternes, presque vides, des yeux si durs que ça m’avait pris par surprise. Gabrielle, même dans les temps les plus sombres, avait toujours une lueur d'espoir dans le regard.
Je devais me répéter qu'elle était Conquérante. L'idée que Gabrielle soit passée par tout ce que j’avais enduré me rendait malade et ma tête se bassa de honte.

«Je vois que tu es réveillée." Je me redressai aussitôt. Je ne l'avais pas entendue entrer.
Elle s’approcha de moi avec la grâce d’un félin, presque comme l’on s’approche d’une proie, moi, en l’occurrence.
Il était temps de récupérer ma barde. J'essayai de trouver un angle d’approche. La Conquérante ressemblait tant à mon âme-soeur, sans pourtant plus rien de cette femme que je connaissais.

"Oui Seigneur Conquérante, Je. .." Je ne pus rien ajouter car son poing atterrit sur mon visage. Elle me frappa si violemment que ma tête cogna contre un mur et j’aurais parié avoir une marque sur le visage.

"Silence!" Elle me fixa d’un air glacial et je fis le ménage dans ma tête. Puis elle serra ma gorge assez fort pour me couper la respiration.

"Je ne me souviens pas t’avoir autorisé à parler. » Je secouais la tête, prête à inspirer dès qu’elle me lâcherait. "Qui es-tu? Et sache que si tu mens, tu seras morte avant le dîner." Je hochais encore la tête et elle desserra son étreinte.
Cela me prit un moment pour reprendre mon souffle. "Mon nom est Xena" dis-je alors que je manquais encore d’air. Elle leva un sourcil. "Je suis née dans le village appelé Amphipolis"
Ses yeux m’examinèrent pour tenter de me jauger, comme d’habitude. Cette fois cependant, ils étaient beaucoup plus sombres que ceux de ma barde.

«Alors, tu es ici pour te venger, je suppose?". Comme je secouais négativement la tête, elle continua. «Mes hommes ont détruit ce village il y a des années." Elle sourit en attendant ma réaction. Je la regardai calmement, essayant de ne pas l’imaginer attaquer mon village - MA Gabrielle n’aurait jamais fait cela à auncun village. Je devais rester concentrée et calme si je voulais récupérer ma Gabrielle.

"Ma cuisinière tenait une taverne là-bas." Tenait une taverne? Avait-elle fait de ma mère une esclave? Je la fixai avec fureur et elle adora. Je savais exactement ce que Gabrielle ressentait, le pouvoir d'avoir le dessus sur quelqu'un, le pouvoir d’enfoncer le couteau plus profondément sans qu’on puisse rien y faire..
"Qu’as-tu dis que ta famille était?" demanda-t-elle.

J'avais besoin de réfléchir rapidement.

"Vous ne m'avez pas laisser terminer, mon Seigneur."
J'essayais difficilement de cacher la colère qui montait.
"Je suis née à Amphipolis, mais mes parents ont été tués lorsque j'étais bébé »
la Conquérante réfléchit.
"La soeur de ma mère nous a emmenées, ma soeur et moi, vers la terre de Chine."
Elle me regardait dans les yeux et je me demandai si Ares lui avait donné mes souvenirs de Lao Ma.
"C’est là que tu as appris la technique des points de pression?" Elle marchait de long en large. "Oui, mon Seigneur." Les épaules me picotaient, valait mieux une réponse rapide plutôt que d'essayer d'expliquer M’lila.
«Alors, ça te fait penser que tu es la meilleure guerrière?" Elle leva un sourcil. «Je ne le pense pas, je le sais." Dis-je en croisant son regard.

Elle eut un rire profond devant mon air effronté
"C’était tellement ... Xema, n’est-ce pas?"
"Xena, mon seigneur," je la corrigeais aussi poliment que possible. "Laissez-moi vous le prouver." Je croisais son regard en parlant. "C’était un de mes rêves de vous servir et je me suis entraînée longuement et durement dans ce seul but, mon Seigneur." J’inclinais la tête devant elle.
«Je suis sûre que tu pourrais m’être utile" dit-elle en jetant un oeil à mon corps. Je savais qu'il y avait des pensées lubriques derrière ce regard.
"Tu ferais mieux d’avoir raison, guerrière», ajouta-t-elle.

1 commentaire:

Yeap a dit…

La suite à venir prochainement...